Deux piliers
Notre entreprise s’appuie sur la connaissance et le fanatisme indispensable de deux chefs d’entreprise :
Luc Verdonck et Frank Seru. Tous les deux, élevés dans une famille d’entreprise, livrent à la firme
le mélange idéal de connaissance des produits, de tradition, de knowhow financiel et de commercialisation.

LUC VERDONCK
Luc est le petit fils de Pierre Verdonck. C’était lui qui – en réunissant
la connaissance des produits, la tradition et l’innovation – était à la base des ‘babeluttes’ furnoises
et de la crème glacée renommée Verdonck. Luc, fabricant de crème glacée de la 3e génération,
a reçu une vision sur le produit dès le berceau. Son père Georges lui a appris toutes les finesses du métier.

FRANK SERU
Depuis 1976, Frank est le fondateur et gérant d’affaires de S.A. Seru Resto-Service à Veurne et
de la SARL Resto-Service à Ghyvelde (France). Avec son fils Mattijs il est gérant
du commerce habituel en produits frais et surgelés et en une gamme complète de délicatesses.

Dès la fondation de la société “Verdonck et Seru bvba” (mars 2005),
la crème glacée artisanale Verdonck est bien demandée par le grand public.

Luc, Frank

Une boule d’histoire


D’où vient notre crème glacée? – Les myths et les faits

Les Myths
En 1296 Marco Polo aurait apporté des recettes de glace (entre autre une sorte de sorbet) à Venise. Les chefs italiens de Cathérine de Medici ont introduit ce délice en 1533 au palais royal à Paris, à l’occasion de son mariage avec le duc d’Orléans, qui est devenu le roi Henri II. Le cuisinier français du roi anglais Charles I Stuart (marié avec Henriette de France) aurait extasié le souverain et ses invités pendant un banquet de cérémonie avec un nouveau dessert sucré et onctueux qui ressemblait à la neige fraîche. Le roi a été tellement ravi qu’il a promis au cuisinier 500 livres par an pour la vie, s’il gardait le secret sur la recette et s’il le servait uniquement à la demande du roi à ses invités, bien sûr à l’honneur et la gloire de sa majesté. En 1649 Charles II a été décapité à Londres. A ce moment le secret de la crème glacée n’était plus de secret : le cuisinier de Miro n’avait pas tenu sa promesse.

« Se non è vero, è bene trovato.» si cette histoire n’est pas vraie, elle est agréable à entendre. Alors, tout est imaginé? Oui et non. Ici, il s’agit probablement d’une forme de publicité roublarde : la crème glacée est une friandise, préparé d’après un recette secrète, à l’époque seulement savouré par les grands de ce monde, mais aujourd’hui aussi disponible pour vous.

Les Faits

Selon toute probabilité les faits et la fiction sont mêlés à l’intérêt du prestige et du commerce. Pourtant il y a un fond de vérité dans les histoires. Au 19e siècle déjà on fait mention d’une sorte de glace dans des documents chinois. On sait aussi que les Grecs et les Romains allaient chercher de la glace dans les montagnes pour rafraîchir des boissons et des plats. Comme ça on peut facilement établir un rapport au “granito” italien et aux sorbets de fruits d’aujourd’hui.
De plus il y a un rapport étroit entre l’histoire moderne de la glace et le développement de la technique de réfrigération en fonction de la consommation et de la conservation.
Ici on remarque un développement en 5 étapes:
1. rafraîchir les boissons et la nourriture à l’aide de neige et de glace dans le temps
2. la connaissance que la solution de sel dans l’eau génère la réfrigération
3. la découverte et la propagation de la science que le mélange de sel avec de la glace dégelante ou avec de la neige fait possible la réfrégiration plus profonde et surtout la congélation (mélanger ‘la glace à l’eau’ avec la crème date de cette période – notamment 2e partie du 17e siècle)
4. la découverte de la ‘machine à faire de la crème glacée’ au moyen du 19e siècle
5. Le développement de la réfrigération (mécanisée) fin 19e s. – début 20 s., qui menait au développement de la production moderne de la crème glacée

Il semble donc que les légendes suivent, en grandes lignes, les développements techniques. En tout cas on servait, vers 1660, au café Procope à Paris, de la glace, préparée par l’Italien Procopio Cutelli.
Au même temps, à la cour du Roi Soleil de France, on réjouissait à fond des arts de différents fabricants (surtout italiens) de limonade et de glace. Pas à pas la consommation de glace est introduite dans les cours, chez les riches et les grands du monde. De plus en plus de citoyens fortunés pouvaient se permettre une glace, mais ça resterait pourtant un produit de luxe exclusif, réservé aux occasions de fête.

Vers 1780 les livres de cuisine renommés ont commencé à donner des recettes de crème glacée. En 1774 une annonce d’un certain Phillip Lenzi a apparu dans un journal de New York. Ce traiteur londonien immigré y a présenté entre autres de la crème glacée. Au bal d’installation du président américain James Madison à 1913 on a également servi de la crème glacée. Il est evident que les glaces ont été aussi populaires au Nouveau Monde.

C’est d’ailleurs là que la 2e invention révolutionaire quant à la crème glacée est née : une qui introduiserait la démocratisation definitive de notre dessert préféré. Jusqu’à 1846 la crème glacée a dû être battu dans de grands récipients sur un lit de glace aspergé avec du sel.
Cette année Nancy Johnson, une femme de New Jersey, a introduit une simple machine à glace à main. Elle ressemblait un peu à une baratte verticale avec un cylindre en métal, fermé (pour un mélange de crème glacée) et avec un mélangeur manuel, mis dans un tonneau en bois, rempli avec une saumure (solution de glace avec du sel). Cette chère dame n’a pourtant pas fait breveter son invention. Deux ans plus tard (30 mai 1848) un brevet a été donné à un certain Mr. Young pour un ‘congélateur’ identique qu’il a appelé – peut-être par honte sincère- “Johnson Patent Ice Cream Freezer”.

En 1851 Jacob Fusell a commencé à Baltimore avec la production commerciale de crème glacée. En Europe on a eu à peu près la même évolution : après 1850 on a commencé ici à vendre de la crème glacée dans les rues. Comme ça la glace est devenue accessible à tout le monde . La popularisation de la crème glacée a été surtout le travail des immigrés italiens.

Les sources :
Professor Doug Goff, University of Guelph
Ices : The definitive Guide, door C. Liddell & R. Weir